Aujourd’hui, il y a des nouvelles intéressantes en provenance de Li-man.
Ici, les forces ukrainiennes ont enfin révélé une importante concentration de systèmes d’artillerie nord-coréens acheminés vers les lignes de front pour soutenir les opérations russes. Saisissant l’occasion, les Ukrainiens ont immédiatement lancé une campagne de frappes implacable, détruisant les canons nord-coréens les uns après les autres avant qu’ils ne puissent changer le cours de la bataille.

Après avoir subi des tirs d’artillerie russes près de leurs positions, les opérateurs de drones ukrainiens se sont mis en quête d’identifier les unités ennemies responsables. Grâce à une surveillance minutieuse, ils ont réussi à localiser plusieurs canons automoteurs nord-coréens Koksan, responsables des tirs sur leurs positions.

Une fois la position des canons Koksan confirmée, les drones kamikazes ukrainiens et les munitions larguées par drone ont démantelé leurs bases opérationnelles, ciblant et réduisant au silence chaque pièce d’artillerie. En conséquence, les opérateurs de drones ukrainiens du 412ᵉ Régiment de véhicules aériens sans pilote ont détruit d’emblée quatre canons automoteurs nord-coréens Koksan de 170 millimètres en une seule opération.


À Li-man, la tête de pont russe au-delà de la rivière Zherebets s’étend trop profondément pour que les canons conventionnels puissent offrir un soutien de feu, mais reste trop étroite pour garantir la sécurité de toute artillerie avancée dans cette zone. Les Russes ont donc déployé les canons nord-coréens Koksan, dont la portée varie entre 40 et 60 kilomètres, afin d’assurer leur survie tout en continuant à fournir des tirs efficaces sur les positions ukrainiennes. Malheureusement pour eux, cela n’a pas suffi : exposées sur trois côtés, leurs positions ont été repérées par les drones ukrainiens et éliminées malgré tout.

Le Koksan, avec sa portée supposément longue, devait compenser l’absence du canon soviétique 2S7 Pion, qui avait perdu la bataille face aux systèmes d’artillerie occidentaux utilisés par l’Ukraine.

Cependant, l’importation d’artillerie d’un calibre inhabituel — pour lequel la Russie ne produit même pas de munitions — a engendré de nouveaux problèmes, car les obus devaient être distribués depuis un point central. Avec les canons Koksan désormais déployés trop près du front et exposés à Li-man, les Ukrainiens ont réussi à couper leurs voies d’approvisionnement, identifiant ces dépôts centraux, ce qui les a conduits à d’autres pièces d’artillerie nord-coréennes.

Les quatre canons automoteurs détruits près de Li-man n’étaient qu’un début : près de Pokrovsk, les Ukrainiens ont repéré un système nord-coréen de lancement multiple de roquettes Type 75 de 107 millimètres, utilisé par les Russes — sa première apparition sur le champ de bataille ukrainien. Mais cette première a immédiatement été sa dernière : des drones ukrainiens contrôlés par fibre optique l’ont traqué et détruit avant même qu’il puisse recharger, une entrée en scène humiliante et une perte instantanée.

Toujours dans le Donbass, un drone de reconnaissance ukrainien SHARK a repéré un autre canon Koksan nord-coréen juste après qu’il ait reçu ses munitions. Quelques minutes plus tard, des roquettes HIMARS l’ont pulvérisé, anéantissant l’équipage de six hommes et ses obus. L’explosion a illuminé l’horizon, ne laissant derrière elle qu’une carcasse fumante, tandis que les troupes russes peinaient à avancer sans soutien adéquat.

Une autre frappe dans le Donbass a montré la destruction d’un lance-roquettes multiple nord-coréen M1991 : des drones FPV ukrainiens l’ont attaqué directement, et lorsqu’un drone a touché une roquette chargée, la tête de guerre a transpercé la cabine avant de déclencher la détonation de tout le système. Le résultat fut une explosion catastrophique qui a instantanément détruit le lanceur et son équipage.

Au nord, près de Dvoritchna, dans la région de Kharkiv, un autre système nord-coréen de lancement multiple de roquettes Type 75 a été repéré alors qu’il tentait de soutenir les forces russes. Un drone ukrainien l’a rapidement neutralisé, son épave restant comme un nouveau témoignage de l’incapacité de Moscou à conserver ses ressources d’artillerie suffisamment longtemps pour qu’elles aient un réel impact sur le champ de bataille.

Dans l’ensemble, le constat concernant l’artillerie nord-coréenne aux mains des Russes est clair : elle devient de plus en plus un fardeau plutôt qu’un atout. Des temps de rechargement lents, un camouflage insuffisant et une dépendance à un calibre étranger en font des proies faciles pour les frappes ukrainiennes. Les analystes estiment que la Russie a reçu environ 120 canons Koksan de la Corée du Nord depuis la fin de 2024, mais avec l’accélération des pertes et les goulets d’étranglement en matière de maintenance, leur espérance de vie opérationnelle se réduit rapidement.

Tout comme le 2S7 Pion a disparu sous l’effet d’une attrition incessante, le Koksan semble lui aussi voué à l’extinction. À mesure que l’Ukraine perfectionne sa traque, les assauts russes se retrouveront à nouveau privés du soutien d’artillerie à longue portée dont ils ont désespérément besoin.


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