Aujourd’hui, les nouvelles les plus importantes proviennent de la direction de Zaporizhzhia.
Ici, les forces russes exploitent activement le brouillard pour infiltrer Stepnohirsk. Cependant, une fois le brouillard dissipé, les infiltrés ont été rapidement détectés, poussant le commandement ukrainien à déployer l’unité d’élite Kraken, qui est intervenue pour stopper l’avancée et engager les parachutistes russes dans un affrontement décisif.

L’objectif tactique de la Russie dans cette zone est de placer Stepnohirsk sous son contrôle. Les forces russes cherchent à capturer Stepnohirsk car il s’agit de la dernière localité dans cette direction, au-delà de laquelle ne se trouvent que de vastes champs ouverts, facilitant ainsi une avancée le long de l’autoroute E105.

Pousser dans cette direction permettrait également aux Russes d’envelopper Prymorske depuis l’est et de pousser les défenseurs ukrainiens vers le réservoir asséché du Dnipro.

Pour y parvenir, les forces russes tentent de mener des opérations d’infiltration dans le village le long de la route depuis le sud-ouest, tout en attaquant le complexe de bâtiments et l’école situés au sud de Stepnohirsk à travers les champs. L’avantage de la Russie réside dans sa capacité à exploiter l’absence de fortifications ukrainiennes substantielles dans ce secteur, car il n’y a que des tranchées éparses. Les équipes d’infiltration russes masquent leurs actions en opérant par mauvais temps, comme le brouillard, afin de s’introduire dans les petites maisons situées dans la partie sud de Stepnohirsk.

En regardant la carte topographique, on peut voir que les forces russes tiennent également les hauteurs au sud du village. Cela leur offre des points d’observation supérieurs et un contrôle efficace du tir sur le secteur sud de la localité, permettant un appui-feu précis et réactif depuis leurs mortiers, tireurs d’élite et drones.

Cependant, les forces ukrainiennes conservent des positions défensives sur les collines clés au nord et à l’ouest de Stepnohirsk, surplombant les basses terres environnantes que les éléments d’assaut russes doivent traverser. Bien que les forces russes puissent tirer parti de leurs positions élevées pour établir un contrôle du feu sur le secteur avancé de la ville, toute attaque directe nécessite de progresser à travers les basses terres, les obligeant à descendre de leur hauteur vers des zones dominées à leur tour par le contrôle ukrainien.

Enfin, malgré l’absence de fortifications lourdes dans la ville elle-même, le flanc ouest de Stepnohirsk est protégé par un complexe de tranchées fortifiées, tandis que depuis l’est, la zone est sécurisée par la ligne de défense principale ukrainienne, rendant une manœuvre majeure d’encerclement russe improbable et les contraignant à effectuer des assauts frontaux directs.

Après avoir initialement exploité les conditions météorologiques défavorables pour infiltrer le village, les forces russes doivent continuer de se déplacer sous peine de devenir des cibles faciles, tandis que les largages de ravitaillement par drones révèlent encore davantage leur position aux forces ukrainiennes une fois le temps dégagé. Après avoir repéré les Russes, le haut commandement ukrainien dépêche des opérateurs d’élite de l’unité Kraken pour nettoyer les maisons. Kraken relève de la Direction principale du renseignement de l’Ukraine et se spécialise dans la reconnaissance et le sabotage, ce qui leur permet d’opérer efficacement en petites unités et de réaliser des opérations rapides d’entrée et de sortie, attaquant les Russes avant qu’ils ne puissent exploiter leur puissance de feu depuis les collines au-delà.

Des images géolocalisées de Stepnohirsk montrent trois opérateurs ukrainiens des forces spéciales menant des opérations méthodiques de nettoyage de proximité dans le village. Les opérateurs ont approché la structure cible, initiant l’engagement en tirant à travers les points d’entrée pour neutraliser les soldats russes à l’intérieur, avant de lancer des grenades. Après les explosions, ils ont avancé pour nettoyer systématiquement l’intérieur. En repérant un soldat russe, des grenades supplémentaires ont été utilisées pour le faire sortir de sa couverture, chaque pièce étant abordée méthodiquement et les angles morts traités de manière préventive par un feu soutenu d’armes légères.


Cette approche agressive vise à s’assurer que les soldats ennemis soient désorientés, rapidement blessés ou neutralisés avant l’entrée des forces, réduisant ainsi considérablement le risque de tomber sur des zones de tir préparées à l’intérieur du bâtiment. À la suite de cette opération soigneusement coordonnée, quatre parachutistes russes ont été éliminés, et leur équipement et munitions associés ont été sécurisés avec succès.


Dans l’ensemble, les Russes ont tenté d’exploiter le mauvais temps pour établir un point d’ancrage dans la ville, mais lorsque le brouillard s’est dissipé, les forces ukrainiennes d’élite sont intervenues pour les déloger, réinitialisant leur progression à zéro. Le déploiement de forces spéciales spécialisées dans ce secteur contrecarré spécifiquement les assauts russes en les maintenant engagés par des contre-attaques localisées. D’autres petits groupes d’assaut russes sont attendus, car les flancs sécurisés empêchent les forces mécanisées russes de contourner les positions ukrainiennes, raison pour laquelle les assauts frontaux continueront, et l’élite parachutiste russe sera décimée lors de cette dernière incursion à Zaporizhzhia.


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