RUG-PULL BRUTAL ! L’ÉCONOMIE RUSSE EST COMPLÈTEMENT FOUTUE !

Jun 9, 2025
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Aujourd’hui, des nouvelles intéressantes nous parviennent du Moyen-Orient.

L’OPEP a pris une décision décisive pour punir les États membres qui enfreignent les quotas de production, en augmentant sa propre production afin de faire chuter les prix du pétrole à de nouveaux plus bas. Tandis que les marchés mondiaux réagissent, les secousses frappent particulièrement la Russie, dont l’économie, déjà étranglée par les sanctions et l’inflation, suffoque désormais sous le poids de recettes pétrolières en chute libre et d’une influence décroissante au sein du cartel pétrolier.

Récemment, l’OPEP+ a annoncé une augmentation significative de la production de pétrole pour le mois de juillet, avec 411 000 barils supplémentaires par jour. Il s’agit de la troisième hausse mensuelle consécutive. Cette décision vise à regagner des parts de marché et à imposer une discipline aux membres qui surproduisent, comme la Russie, l’Irak et le Kazakhstan. Malgré le risque de surproduction, le groupe dirigé par l’Arabie saoudite privilégie le volume au prix afin de réaffirmer son influence sur le marché mondial du pétrole, dans la continuité de sa précédente décision de ne pas augmenter les prix.

L’effet immédiat de cette décision a été une baisse notable des prix du pétrole. Le Brent, extrait de la mer du Nord, est tombé à environ 65 dollars le baril, tandis que le West Texas Intermediate (WTI), produit aux États-Unis, se négocie autour de 63 dollars — les niveaux les plus bas depuis début 2021.

Les analystes prévoient que cette tendance pourrait se maintenir, avec des estimations indiquant que le Brent pourrait rester à ce prix réduit tout au long de l’année. Goldman Sachs anticipe un prix moyen de 60 dollars le baril pour 2025, avec une possible chute à 56 dollars en 2026. Dans des scénarios plus extrêmes, en cas de détérioration significative de l’économie mondiale, les prix pourraient même descendre sous la barre des 50 dollars.

Pour la Russie, ces développements posent des défis majeurs. Début juin 2025, le prix du pétrole russe Urals est passé sous la barre des 50 dollars, atteignant son plus bas niveau depuis juin 2023. Plus précisément, en avril, le baril d’Urals était estimé à environ 47,50 dollars. Ce prix est très en dessous des 70 dollars prévus dans le budget initial russe pour l’année. On estime qu’une baisse de 10 dollars du prix du pétrole coûte à la Russie environ 17 milliards de dollars par an. Le déficit budgétaire résultant, estimé à environ 40 milliards de dollars, pourrait ainsi élargir le déficit total à 10 % du budget annuel projeté de la Russie, qui avoisine les 415 milliards de dollars.

Par ailleurs, la position de la Russie sur le marché asiatique du pétrole est désormais menacée. Alors que la Russie exporte du pétrole à prix réduit vers des pays comme l’Inde et la Chine, l’augmentation massive de la production pousse d’autres membres de l’OPEP+ à cibler également ces marchés. Cette concurrence accrue risque de faire encore baisser les prix, tout en offrant un pétrole de meilleure qualité que celui de la Russie. Cette pression supplémentaire pourrait faire reculer la part de marché russe en Asie et aggraver encore la perte de revenus pétroliers.

En outre, l’influence de la Russie au sein de l’OPEP+ semble s’affaiblir. Les récentes augmentations de production ont été principalement impulsées par l’Arabie saoudite, et des sources rapportent que la Russie est mécontente de cette orientation. Ce changement suggère que les États du Golfe dictent de plus en plus les décisions selon leurs propres intérêts, reléguant potentiellement la Russie à un rôle secondaire dans le processus décisionnel.

La Russie ne pourra probablement pas bénéficier de cette augmentation de production en raison de plusieurs facteurs. Les sanctions, de plus en plus rigoureuses, les plafonds de prix destinés à affaiblir ses revenus pétroliers, et la dégradation de ses capacités de raffinage à la suite des frappes ukrainiennes de précision, limitent sa capacité à tirer profit d’une production plus élevée. De plus, le coût de production du brut Urals est plus élevé que celui du Brent, et ce dernier est de meilleure qualité, plus facile à raffiner en essence ou en diesel. Il existe aussi une incertitude permanente concernant de nouvelles sanctions, notamment un tarif secondaire de 500 % actuellement à l’étude au Sénat américain, qui viserait les pays achetant du pétrole et d’autres ressources naturelles à la Russie. Tout cela rend le pétrole russe moins compétitif sur le marché mondial et ruine les plans budgétaires déjà fragilisés par l’effort de guerre en Ukraine.

En somme, même si la Russie a officiellement son mot à dire sur l’augmentation de la production au sein de l’OPEP+, cette décision semble plutôt être imposée par les membres les plus influents, notamment les États du Golfe, qui sont les premiers à en tirer profit. En raison des sanctions, de la baisse des prix et des coûts de production plus élevés du brut russe, la Russie est contrainte d’accorder des rabais de plus en plus importants, ce qui affecte encore davantage son budget. À mesure que l’OPEP+ prévoit d’augmenter encore sa production dans les mois à venir, la Russie pourrait faire face à des temps encore plus difficiles.

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