Aujourd’hui, la principale nouvelle vient du secteur de Koupiansk.
Ici, des volontaires biélorusses combattant pour l’Ukraine frappent durement les positions russes et démantèlent leurs bases de rassemblement. Opposés idéologiquement à l’invasion russe et à sa morale, ils exploitent avec expertise les points faibles apparus après que les généraux russes ont récemment gravement mal réparti leurs ressources.

À Koupiansk, les Ukrainiens continuent de tenir la ligne, avec des commandos de la direction du renseignement ukrainien formant une partie redoutable de la défense, et à leurs côtés, intégrés dans l’unité, se trouve le Corps des volontaires biélorusses.

Bien qu’il existe de nombreux groupes de volontaires biélorusses, cette unité est intégrée et a reçu un entraînement de niveau forces spéciales de l’Ukraine. Ils n’opèrent pas seuls, mais agissent comme éléments de soutien pour des raids en profondeur des forces spéciales, des missions de sabotage et de reconnaissance, ainsi que pour un certain nombre d’opérations qu’ils mènent eux-mêmes.


Lors de l’une de ces missions, les Biélorusses de l’unité de mortiers du corps de volontaires ont modifié et spécialisé leurs munitions à une fin précise. En combinant une substance proche du napalm avec des éclats de thermite, ces obus incendiaires visaient à brûler les abris forestiers, à forcer les Russes à sortir de leurs retranchements et à créer une immense diversion durable.

Des images géolocalisées montrent ces obus s’abattant en traînées sur un petit bois près de la localité de Kindrachivka, la substance semblable au napalm maintenant ensemble les éclats de thermite brûlant à plus de 2 000 degrés Celsius, soit 3 600 Fahrenheit.

La mission consistait à maintenir une défense active devant Kindrachivka, car des infiltrateurs russes tentaient régulièrement d’y établir un point d’appui. La forêt est reliée à la localité par une étroite série de haies, que l’infanterie russe emprunte de nuit après s’être d’abord regroupée dans le bois.

Cependant, les incendies tombant sur eux ont distrait les Russes et les ont chassés de leurs cachettes. Ils auraient ensuite été pris à revers par une unité de raid des forces spéciales qui a nettoyé la forêt des soldats russes.

L’opération biélorusse ici est le résultat direct des problèmes causés par les commandants russes eux-mêmes. Récemment, face à la stagnation de l’avancée à Koupiansk et désireux d’annoncer un succès, une nouvelle opération classique de « plantage de drapeau » a été lancée ; mais cette fois, l’erreur fut de rapporter des succès bien au-delà du crédible. Les soldats russes furent contraints d’entrer à Koupiansk en tenue civile pour éviter les frappes ukrainiennes, avant de déployer des drapeaux jusque dans le centre de la ville.

Satisfaits d’avoir pu publier des images « prouvant » la prise de la moitié de la ville en une seule journée, les Russes ont diffusé ces vidéos sur les réseaux sociaux, qui ont ensuite été rapidement suivies et géolocalisées par le 10e corps d’armée ukrainien.


En découvrant chacun de ces groupes d’infiltration, les faux conquérants russes furent rapidement éliminés par des frappes de drones FPV et par des forces d’élite menant des ratissages maison par maison. Les tricolores russes furent pris comme trophées, tandis que des analystes militaires russes furent forcés d’admettre que les commandants avaient envoyé ces soldats mourir pour une victoire d’image qui n’a duré que quelques heures.


Non seulement il s’agissait d’une mission-suicide pour les soldats russes impliqués, mais l’opération constitua une mauvaise allocation flagrante des ressources russes de l’autre côté de l’Oskil. Le gaspillage de dizaines de vies de soldats a laissé les troupes russes menant la véritable bataille sans renforts, une situation qui dura plusieurs jours en raison de la difficulté à faire traverser des forces par une rivière étroitement surveillée.

L’opération biélorusse de destruction d’un point de rassemblement russe n’était qu’une partie de la riposte ukrainienne, car l’ensemble des forces ukrainiennes sur toute la tête de pont russe a profité de cette erreur de calcul. Notamment, les commandants russes ont tenté de sauver la situation par une autre opération de « plantage de drapeau », cette fois en fixant le drapeau russe au mât de télévision de Koupiansk à l’aide de drones et d’un aimant, ce qui a provoqué la fureur d’observateurs militaires russes qui ont alors appelé à la purge complète du commandement et de l’état-major de la Sixième Armée russe.

Dans l’ensemble, les commandants russes ont commis une erreur grossière, entraînant la mort de dizaines de leurs combattants et laissant les Russes menant la véritable bataille de Koupiansk sous-effectifs et sans renforts.

Profitant de la situation, les Ukrainiens ont nettoyé les bases de rassemblement russes, tandis que les volontaires biélorusses ont montré des compétences d’adaptation remarquables, créant des explosifs spécialement conçus pour la mission. Comme la force biélorusse formée aux méthodes des forces spéciales ukrainiennes compte environ 300 soldats rien que dans le secteur de Koupiansk, ces combattants motivés démontrent leur engagement à la cause et leur volonté indomptable de lutter contre ce qu’ils considèrent comme la menace russe.

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