Crise Du Cachemire : Des Frappes Chirurgicales À La Guerre Ouverte

May 14, 2025
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Récemment, l’opération Sindoor a redéfini la posture militaire de l’Inde le long de la Ligne de Contrôle. Les frappes ne constituaient pas simplement une riposte, elles ont marqué une nouvelle phase dangereuse dans un conflit qui dépasse désormais la guerre par procuration pour entrer dans la confrontation directe.

Le déclencheur immédiat a été l’attaque de Pahalgam, où des hommes armés ont ouvert le feu sur un convoi touristique, tuant 26 civils et en blessant 42. Le groupe The Resistance Front, affilié au Lashkar-e-Taiba, a revendiqué cette attaque. Les services de renseignement indiens ont retracé le complot jusqu’à des opérateurs situés dans le Cachemire administré par le Pakistan et dans le sud du Pendjab. En quelques heures, Delhi a commencé à préparer une frappe transfrontalière coordonnée.

L’objectif de l’Inde était de restaurer sa capacité de dissuasion en éliminant l’infrastructure à l’origine de l’attaque de Pahalgam. L’Inde voulait également démontrer que la violence contre les civils déclencherait une riposte militaire, et non une retenue diplomatique.

La raison pour laquelle l’Inde veut atteindre cet objectif est que l’attaque remettait directement en cause sa narration de contrôle sur le Cachemire. Ne pas réagir aurait donné l’image d’un État faible, encourageant d’autres attaques et sapant la stabilité politique.

Pour atteindre cet objectif, l’Inde a lancé des frappes contre neuf cibles à travers le Pakistan. Selon des sources indiennes, les sites visés incluent un nœud logistique du TRF à Bhimber, un camp du Lashkar près de Muzaffarabad, une installation d'entraînement du Jaish à Kotli, un dépôt d’armes dans la vallée de Leepa, un site de lancement de drones près d’Athmuqam, une station relais au sud de Neelum, un centre de recrutement à Rawalakot, un dépôt d’armement près de Mirpur et un site de commandement du Jaish à Bahawalpur.

Des Mirage 2000 et des Su-30MKI ont effectué les frappes à l’aide de missiles à longue portée et de bombes guidées de précision, avec le soutien d’avions de guerre électronique. Des images satellite et des renseignements alliés ont confirmé la présence de commandants de niveau intermédiaire sur trois des sites. L’Inde a donné la priorité aux frappes contre Bhimber, Muzaffarabad et Bahawalpur. L’opération complète a duré quarante-cinq minutes.

Le résultat de ces actions est une perturbation majeure de l’infrastructure militante. Des responsables indiens ont déclaré que plus de cent combattants avaient été tués, y compris Abdul Rauf Azhar du Jaish-e-Mohammed. L’Inde a présenté les frappes non comme des représailles, mais comme un message affirmant que ce sera désormais la réponse standard.

Le Pakistan a commencé à préparer sa riposte dans l’heure, ce qui suggère que celle-ci était pré-planifiée. L’objectif du Pakistan est d’imposer un coût à l’Inde tout en évitant une guerre totale. Il cherchait à montrer que les frappes indiennes recevraient une réponse rapide et vigoureuse. La raison pour laquelle le Pakistan veut atteindre cet objectif est que ne rien faire aurait donné l’image d’une armée faible aux yeux de sa population. Mais avec une économie affaiblie, il ne pouvait pas non plus se permettre un conflit prolongé.

Pour atteindre cet objectif, le Pakistan a lancé des tirs d’artillerie le long de la Ligne de Contrôle, suivis de frappes de missiles. Des missiles de croisière Ra’ad et des missiles balistiques Nasr ont visé des bases indiennes près de Kargil et de Tangdhar.

L’Inde a confirmé des dégâts sur la base aérienne de Kargil et la mort de trois soldats. Des unités aériennes pakistanaises ont également engagé des actifs indiens, revendiquant la destruction de cinq avions de chasse et d’un drone ; l’Inde a reconnu la perte de trois avions. Des troupes pakistanaises supplémentaires ont été déployées dans les secteurs de première ligne, et des unités de missiles ont été repositionnées sous camouflage près de Rawalpindi.

Le résultat de ces actions est un glissement du conflit par procuration vers des échanges militaires ouverts. Le Pakistan a réagi avec rapidité et ampleur, signalant que la riposte avait été pré-autorisée. Bien qu’aucune offensive terrestre n’ait suivi, l’équilibre militaire s’est durci des deux côtés.

Depuis les frappes, la situation est devenue de plus en plus dangereuse. Moins de soixante-douze heures après l’opération Sindoor, les incidents de tirs près de la Ligne de Contrôle ont plus que triplé. L’Inde a signalé la mort de douze soldats et trente-et-un blessés, tandis que le Pakistan a affirmé avoir subi trente-huit pertes.

Des drones sont désormais déployés en couverture le long de la frontière, et les deux armées ont verrouillé leurs systèmes de défense aérienne sur les actifs adverses. L’Inde a relevé son niveau d’alerte sur tous ses commandements du Nord, tandis que le Pakistan a déplacé des missiles tactiques en position avancée. Malgré un accord récent sur un cessez-le-feu, les tirs le long de la ligne de contact se poursuivent, chaque camp accusant l’autre de violations.

Dans l’ensemble, les deux pays subissent une pression croissante pour intensifier encore les hostilités. L’Inde a montré qu’elle ne resterait pas passive face à des attaques majeures contre des civils. Le Pakistan a montré qu’il répondrait par la force. Les deux camps sont poussés à agir, et le danger réside désormais moins dans leurs intentions que dans le risque d’erreur ou de mauvais timing. Avec deux puissances nucléaires impliquées, cela représente un risque très sérieux.

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