Poutine Sous Le Choc : Les États-Unis Ont Chassé La Russie De Tout Le Caucase !

Aug 19, 2025
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Aujourd’hui, la plus grande nouvelle vient du flanc sud de la Russie.

Ici, les forces russes ont été placées en état d’alerte maximale car l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ennemis à travers des décennies de guerre, se préparent désormais à signer un accord de paix qui pourrait transformer leur frontière contestée en une bouée de sécurité commune. Cet alignement soudain ne naît pas de l’amitié, mais de l’ennemi commun que la Russie est devenue.

Récemment, les présidents de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie se sont rencontrés à Washington, où ils ont signé un accord préliminaire qui pourrait servir de base à un traité de paix formel et définitif entre les deux nations. Le mémorandum prévoit la reconnaissance mutuelle de leur souveraineté, la renonciation à toute revendication territoriale, la démilitarisation de la frontière, ainsi que la création du corridor de Zanguezour reliant l’Azerbaïdjan à son exclave en Arménie. Le corridor de Zanguezour restera sous souveraineté arménienne mais sera géré par une société militaire privée dirigée par les États-Unis, chargée de superviser la construction de lignes énergétiques et de réseaux routiers, combinant ainsi développement des infrastructures et sécurité privée tierce. Pour les deux pays, cela marque la rupture la plus substantielle avec des décennies d’hostilité enracinée depuis le début du conflit du Haut-Karabakh.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan se sont affrontés au sujet de la région du Haut-Karabakh et des districts environnants depuis l’effondrement de l’Union soviétique, avec deux guerres, une offensive unilatérale et des affrontements au cours des dernières décennies qui ont coûté des dizaines de milliers de vies et déplacé des communautés entières.

Le différend portait sur le contrôle d’une enclave majoritairement arménienne en Azerbaïdjan, qui avait déclaré son indépendance en 1991, et sur un couloir arménien reliant la république séparatiste après la victoire de l’Arménie lors de la guerre du Haut-Karabakh en 1992.

Les victoires de l’Azerbaïdjan en 2020 et 2023 ont ensuite mis fin à la présence militaire arménienne dans la région, dissolvant l’enclave et restituant tous les territoires sous contrôle azerbaïdjanais. Le nouvel accord de paix clôt effectivement ce chapitre en codifiant les frontières et en mettant officiellement fin au différend territorial entre les deux pays.

Pour l’Arménie, l’accord marque un pivot loin des garanties de sécurité russes défaillantes, autrefois dépendante de Moscou à travers l’Organisation du traité de sécurité collective et de la présence de troupes russes à Gyumri. L’Arménie a constaté la passivité de la Russie durant les conflits de 2020 et 2023, incapable d’intervenir en raison de son surengagement et de l’épuisement de ses ressources dû à la guerre en Ukraine. La crainte est que, sans nouveaux garants, l’Arménie puisse se retrouver face à un scénario syrien, où des forces étrangères profiteraient de la préoccupation russe en Ukraine.

Avec des troupes russes déjà déployées dans la région, l’Arménie redoute également une répétition du scénario géorgien, où les forces russes prendraient directement le contrôle de certaines zones pour maintenir le pays dans l’orbite de Moscou. En intégrant un corridor géré par les États-Unis dans le cadre de l’accord de paix, l’Arménie obtient une présence dissuasive et un intérêt économique occidental.

Pour l’Azerbaïdjan, l’accord reflète sa frustration face à la réticence de Moscou à le considérer comme un pays pleinement indépendant. Des responsables russes ont récemment remis en question la souveraineté de l’Azerbaïdjan, et des incidents tels que la frappe de missile russe sur son ambassade à Kyiv et l’abattage d’appareils azerbaïdjanais dans l’espace aérien russe ont renforcé la perception d’hostilité.

L’Azerbaïdjan craint également un scénario géorgien, où des troupes russes seraient déjà stationnées le long de la frontière sous prétexte de maintien de la paix. En plaçant le corridor de Zanguezour sous contrôle américain, l’Azerbaïdjan obtient à la fois une protection stratégique et un lien direct avec la Turquie et d’autres alliés.

Dans l’ensemble, les deux pays voient dans l’accord un chemin vers l’indépendance militaire et économique vis-à-vis de Moscou, le corridor offrant des revenus de transit prévisibles, une intégration dans des réseaux commerciaux plus larges et des liens renforcés avec l’Occident. Militairement, le retrait des bases russes à la frontière réduira massivement la menace pour l’Azerbaïdjan, tandis que l’Arménie pourra exiger un retrait complet en raison de leur redondance.

La société militaire privée qui gérera le corridor de Zanguezour pourrait servir de force de maintien de la paix de facto, supervisant des projets économiques et d’infrastructure profitant à la fois à l’Arménie et à l’Azerbaïdjan. L’itinéraire crée un intérêt mutuel dans la stabilité, puisque toute perturbation nuirait aux économies et à la réputation des deux nations, ainsi qu’aux intérêts économiques occidentaux, agissant de fait comme garantie de sécurité contre toute opération militaire d’ampleur menée par des forces extérieures. Il s’agit de bien plus qu’une poignée de main symbolique entre anciens ennemis : c’est un réalignement stratégique qui pourrait résoudre un différend vieux de plusieurs décennies et remodeler l’équilibre des forces dans le Caucase du Sud d’une manière que la Russie ne peut plus se permettre.

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