Aujourd’hui, les nouvelles les plus marquantes viennent de la direction de Pokrovsk.
Ici, le ratio des pertes russes a atteint un chiffre stupéfiant de vingt soldats pour chaque mètre gagné dans les lisières boisées et dans les rues, s’écrasant de plein fouet contre le mur de drones ukrainien. Alors que ce taux de pertes brise le moral des troupes, qui supplient désormais les autres de ne pas rejoindre l’armée dans leurs dernières vidéos, les commandants russes continuent de déployer davantage de réserves opérationnelles dans ce désastre en expansion.

Près de Myrnohrad, les forces russes tentent depuis des semaines de grignoter du terrain, espérant transformer la ville en base arrière pour une poussée vers Pokrovsk. Le plan est de prendre pied, d’élargir les positions et d’exploiter la taille de la ville pour dissimuler des dépôts de munitions, des regroupements de troupes et des unités de drones opérant près du front.

Simultanément à la percée de Dobropillia, les Russes ont pensé pouvoir réutiliser leurs blindés en espérant que les Ukrainiens étaient trop distraits, ce qui pourrait se révéler payant. En pratique, cela s’est transformé en fiasco, car chaque tentative d’assaut blindé en direction de Myrnohrad s’est soldée par la destruction des véhicules russes par la puissance de feu ukrainienne, bien avant qu’ils n’atteignent la ligne de contact.

Des dizaines de vidéos géolocalisées montrent des carcasses fumantes éparpillées à travers les champs, illustrant l’échec de cette stratégie, les Russes étant à nouveau contraints de recourir à de simples assauts d’infanterie.

Entre les Russes et leur objectif se dresse ce que les soldats sur le terrain appellent le mur de drones. Pokrovsk et Myrnohrad, avec leurs hauts immeubles et leurs complexes industriels, offrent des sites parfaits de lancement et de relais pour ces opérateurs.

Les drones pullulent dans le no man’s land, frappant l’infanterie russe non seulement lorsqu’elle traverse les espaces découverts, mais aussi jusque dans ses abris, rendant mortelle même l’attente en positions dissimulées. Des soldats de la 155e brigade de marine russe se sont récemment plaints dans une vidéo que leur abri avait été détruit par un drone kamikaze ukrainien, les laissant commotionnés mais vivants, du moins cette fois-ci.


Pourtant, les drones ne sont pas le seul outil puissant de l’arsenal ukrainien, car les frappes aériennes ukrainiennes sont tout aussi dévastatrices par leur précision écrasante. Des vidéos prises à Myrnohrad montrent des MiG-29 larguant des bombes guidées J-dam. Dans un cas, deux de ces munitions ont frappé un bâtiment minier rempli de troupes d’assaut russes, les anéantissant en quelques secondes.

Une autre frappe a visé un point fort séparé, et comme l’une des bombes n’avait pas complètement détruit la cible, les drones ukrainiens sont rapidement intervenus pour achever les survivants. La synergie est létale : l’aviation élimine les concentrations plus importantes, tandis que les drones traquent les infiltrés restants, garantissant qu’aucun foyer de résistance ne subsiste.


En conséquence, les rares Russes qui parviennent à s’infiltrer se retrouvent souvent piégés et condamnés. Avec des drones survolant en permanence, il n’existe aucun refuge, et une vidéo géolocalisée montre des opérateurs guidant depuis le ciel des marines ukrainiens jusqu’à des infiltrés russes cachés dans un abri souterrain. Les drones ont confirmé la cible, et une petite escouade est intervenue, clouant l’ennemi sous un feu de suppression avant de jeter une grenade à l’intérieur, mettant instantanément fin au combat.


De telles opérations de nettoyage, comparables à tirer sur des poissons dans un tonneau, se déroulent quotidiennement, éliminant les restes des missions d’infiltration russes avant qu’ils ne puissent se regrouper ou se fortifier. Le coût pour la Russie est vertigineux, et des officiers ukrainiens rapportent que pour chaque mètre gagné près de Myrnohrad, vingt Russes meurent.

Un soldat russe a envoyé une vidéo d’appel à l’aide confirmant ces statistiques en déclarant qu’ils étaient vingt au départ, et qu’il est désormais le seul encore en vie. Les autres sont morts pour ce qu’il appelle une guerre qui n’est pas la leur, tout en lançant un avertissement destiné à dissuader d’autres personnes de rejoindre l’armée russe.

Le renseignement ukrainien confirme que le commandement russe dépouille d’autres fronts de leurs réserves opérationnelles, ainsi que des unités épuisées directement retirées de la ligne de contact, pour les envoyer à Pokrovsk. Cependant, avec des drones surveillant chaque tranchée et des bombes de précision détruisant chaque cachette, les pertes ne font qu’accélérer.

Dans l’ensemble, la défense de Pokrovsk et de Myrnohrad est devenue une démonstration de l’art de la guerre combinée moderne à son plus haut degré d’efficacité. Les drones saturent le ciel, les J-dam écrasent les concentrations ennemies, et les troupes au sol nettoient méthodiquement les restes en ruines. Le rêve russe de transformer Myrnohrad en rampe de lancement s’est mué en cimetière, chaque mètre gagné coûtant l’équivalent d’un peloton en vies humaines, un rythme impossible à soutenir. Peu importe combien de renforts l’ennemi détourne vers ce secteur, la synergie démontrée par les défenseurs ukrainiens assure que chaque avancée se videra de son sang, garantissant que pour la Russie, le progrès se mesure non pas en mètres, mais en corps.

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