L’Azerbaïdjan Envoie Des Milliers d’Obus En Ukraine Après Que La Russie Ait Détruit Les Installations Pétrolières De L’Azerbaïdjan !

Aug 28, 2025
Share
24 Commentaires

Aujourd’hui, la nouvelle la plus importante vient d’Ukraine.

Ici, l’Azerbaïdjan a officiellement lancé la production en série d’obus d’artillerie aux normes soviétiques et les envoie désormais aux Forces armées ukrainiennes. Et alors que les Russes ont entamé une campagne délibérée de frappes contre les installations azerbaïdjanaises en Ukraine, ils ont involontairement ouvert une nouvelle source de munitions essentielles pour la flotte d’artillerie sous-utilisée de l’Ukraine.

L’Azerbaïdjan produit des obus de 122 millimètres et de 152 millimètres, compatibles avec les systèmes d’artillerie hérités de l’époque soviétique encore en service en Ukraine, tels que les D-30 et Msta-B. Ces armes représentent encore une part significative de l’inventaire ukrainien, avec plus de 350 systèmes toujours opérationnels, mais leur rendement a diminué en raison d’un accès limité aux munitions. Alors que les partenaires de l’OTAN se sont concentrés sur la fourniture d’obus de 155 millimètres destinés aux systèmes d’artillerie occidentaux livrés à l’Ukraine, l’accès aux calibres soviétiques est resté restreint, laissant ainsi des unités d’artillerie entières inactives ou drastiquement sous-employées.

Désormais, avec l’entrée en scène de l’Azerbaïdjan, la donne change. Les responsables ukrainiens estiment que si seulement la moitié des systèmes inactifs étaient réapprovisionnés et remis en service, la puissance de feu globale de l’artillerie pourrait augmenter de 20 à 30 % dans certains secteurs. Pour atteindre cet objectif, l’usine Avia-Agregat en Azerbaïdjan, chargée de cette production, a été modernisée avec des presses turques Lasko-1000 et Lasko-350, afin de garantir une production de plusieurs milliers d’obus par jour. Comme les médias azerbaïdjanais rapportent également que des négociations sont en cours avec des entreprises de défense bulgares pour accroître la production de corps d’obus, la capacité devrait croître considérablement à mesure que l’expertise locale et les chaînes d’approvisionnement se développent.

Cette nouvelle production d’obus intervient au moment où la Russie commence à cibler les infrastructures azerbaïdjanaises en Ukraine. Récemment, des drones russes ont frappé le dépôt pétrolier Svitanok à Odessa, une installation clé appartenant à la compagnie pétrolière publique azerbaïdjanaise Socar. Dix jours plus tard, une nouvelle vague de drones a touché le même site, endommageant des réservoirs de carburant, des bâtiments techniques et des connexions de pipelines. Le ciblage russe était délibéré et répété, mais l’Azerbaïdjan n’a pas reculé. Quelques heures seulement après la deuxième frappe, le président Ilham Aliyev a réaffirmé que la coopération énergétique avec l’Ukraine se poursuivrait malgré les ingérences russes. Deux jours plus tard, il a ordonné l’envoi de deux millions de dollars d’équipements électriques à l’Ukraine pour aider à reconstruire les réseaux énergétiques endommagés. Ce n’était pas une posture neutre, mais un signal politique clair : Bakou ne se laissera pas intimider par la pression russe.

Le véritable tournant est cependant survenu quelques semaines plus tôt, lorsqu’un missile russe a frappé la zone autour de l’ambassade d’Azerbaïdjan à Kyiv, faisant des morts et des blessés parmi les civils. L’attaque est intervenue immédiatement après que M. Aliyev eut publiquement exprimé son soutien à Zelensky, et elle a été largement interprétée comme une menace destinée à ramener l’Azerbaïdjan dans le rang. Mais au lieu de reculer, Bakou a semblé durcir sa position : plutôt que de ralentir, l’Azerbaïdjan a accéléré son soutien, tant politique que matériel. Ce qui a suivi a été une séquence délibérée d’escalades : d’abord une frappe diplomatique, puis un ciblage économique, et désormais une réponse militaire directe par la fourniture d’armes.

La décision de Bakou de produire en masse des obus pour l’Ukraine reflète aussi un calcul plus profond, car ces calibres sont encore utilisés par l’armée azerbaïdjanaise elle-même. Tout renforcement de la production donne donc au pays une police d’assurance en cas d’escalade avec la Russie. Si la dissuasion échoue, l’Azerbaïdjan pourrait immédiatement rediriger sa production pour ses propres besoins. De ce point de vue, l’Azerbaïdjan adopte en fait la même logique que celle que les alliés occidentaux de l’Ukraine mettent progressivement en œuvre : la capacité de production créée aujourd’hui pour Kyiv pourra être utilisée demain pour défendre son propre territoire ou celui de ses alliés, qu’il s’agisse de l’Azerbaïdjan, des pays baltes, de la Pologne ou de la Finlande.

En définitive, la Russie a frappé les actifs énergétiques azerbaïdjanais pour intimider et isoler un autre voisin post-soviétique, mais le résultat a été l’inverse. L’Azerbaïdjan expédie désormais des obus d’artillerie à l’Ukraine, développe son industrie de défense et se rapproche de plus en plus du système de sécurité occidental. Cette décision permet à l’Ukraine de restaurer une partie de sa puissance de feu d’époque soviétique et envoie à Moscou un message clair : les menaces ne garantissent plus l’obéissance. Pour l’Azerbaïdjan et d’autres pays situés à la périphérie de la Russie, la voie à suivre n’est pas la neutralité, mais la préparation.

Commentaires

0
Actif : 0
Loader
Soyez le premier à laisser un commentaire.
Quelqu'un est en train de taper...
No Name
Set
il y a 4 ans
Modérateur
This is the actual comment. It's can be long or short. And must contain only text information.
(Edité)
Votre commentaire apparaîtra une fois approuvé par un modérateur.
No Name
Set
2 years ago
Modérateur
This is the actual comment. It's can be long or short. And must contain only text information.
(Edité)
Charger plus de réponses
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Charger plus de commentaires
Loader
Loading

George Stephanopoulos throws a fit after Trump, son blame democrats for assassination attempts

Par
Ariela Tomson

George Stephanopoulos throws a fit after Trump, son blame democrats for assassination attempts

By
Ariela Tomson
No items found.