Les Alliés De L’UE Lancent Une Offensive Économique Face À L’Effondrement Du Carburant Russe !

Oct 6, 2025
Share
24 Commentaires

Aujourd’hui, les principales nouvelles proviennent de la Fédération de Russie.

Ici, la crise du carburant, déjà grave, atteint de nouvelles intensités, alors qu’aucune des solutions de l’État ne semble produire d’effet ; la situation vire à la désespérance. Dans le même temps, les alliés européens de l’Ukraine font tout leur possible pour renforcer les sanctions ukrainiennes contre l’industrie pétrolière russe, cherchant même à instaurer de nouvelles sanctions à l’échelle de l’Union européenne tout en contournant d’éventuels vetos pro-russes.

La disponibilité du carburant en Crimée sous contrôle russe, ainsi que dans plusieurs régions russes, se détériore beaucoup plus rapidement que l’État russe ne l’avait prévu. Alors que les autorités de Crimée avaient promis une amélioration rapide, elles ont récemment été contraintes d’imposer des restrictions bien plus sévères, limitant la vente à seulement vingt litres par véhicule. Malheureusement pour les Russes, cette mesure n’a fait qu’accentuer la frénésie d’achat : dans certaines stations, les réserves prévues pour trois jours ont été épuisées en une seule journée. Les frappes répétées depuis le mois d’août ont lourdement affecté la capacité de raffinage ; des raffineries majeures comme Kinef et Riazan ont dû cesser leurs activités, et environ quarante pour cent des capacités de raffinage russes sont désormais hors service.

Selon les estimations, la pénurie russe aurait atteint un million de tonnes rien qu’au mois de septembre. Pourtant, les frappes et les sabotages ukrainiens ne montrent aucun signe d’essoufflement : un camion se serait même volontairement engagé sur un passage à niveau, percutant un train-citerne russe transportant du carburant en provenance du Bélarus, provoquant l’incendie de douze wagons.

L’Europe a réagi en renforçant son arsenal économique : la Commission européenne a approuvé le dix-neuvième paquet de sanctions, visant à réduire les revenus énergétiques russes et à prévenir davantage le contournement des sanctions existantes. Les mesures clés comprennent une interdiction accélérée du gaz naturel liquéfié russe d’ici deux mille vingt-sept, un plafonnement du prix du pétrole à quarante-huit dollars le baril, une extension des listes noires de pétroliers de la « flotte fantôme », ainsi que des restrictions plus strictes sur les flux financiers et technologiques soutenant les secteurs du raffinage et de la pétrochimie. Ces mesures d’ensemble visent à étouffer les sources de revenus plutôt qu’à gérer les marchés au cas par cas.

La pression sur les voies maritimes russes produit déjà des effets : les forces navales et les unités de sécurité françaises ont récemment intercepté et saisi un pétrolier lié à la flotte fantôme russe au large de la côte atlantique. Les forces françaises ont arraisonné le navire après son départ du port russe de Primorsk, constatant des signaux d’identification irréguliers et des manœuvres destinées à contourner les sanctions. Cette saisie par la France, jusque dans le golfe de Gascogne, montre que l’ensemble du continent européen s’engage à freiner les tentatives russes d’évasion des sanctions où qu’elles se produisent sur les mers.

Il convient toutefois de noter que les paquets de sanctions mettent souvent du temps à entrer en vigueur, car ils sont dilués ou réécrits afin d’obtenir l’accord de tous les États membres, notamment ceux considérés comme pro-russes.

Comme cette lenteur affaiblit leur efficacité, plusieurs représentants proposent désormais d’imposer des droits de douane sur les exportations d’énergie russes plutôt que de nouvelles sanctions. L’avantage majeur est que l’instauration de tarifs douaniers à l’échelle de l’Union ne nécessite pas un vote unanime, ce qui permettrait de contourner les vetos qui ont jusqu’à présent bloqué les mesures les plus fermes. En effet, les tarifs ne requièrent qu’une majorité qualifiée, éliminant ainsi le risque d’un veto d’un seul État, contrairement aux sanctions.

Dans l’ensemble, l’interaction entre les frappes ciblées sur les raffineries et les mesures politiques coordonnées à Bruxelles produit un double effet : une douleur immédiate à la pompe et une pression accrue sur les efforts de compensation de la Russie à l’international. Si les actions d’interdiction et l’application ciblée se poursuivent, et si l’Union adopte des mesures commerciales plus rapides fondées sur la majorité qualifiée, Moscou devra faire face à des choix de plus en plus difficiles : subventionner le carburant à un coût budgétaire croissant, accepter des pénuries régionales sapant le contrôle intérieur, ou tenter des opérations d’évasion de plus en plus risquées exposées à des interceptions et des sanctions judiciaires. L’approche européenne ne vise pas un coup de grâce immédiat, mais une campagne soutenue ; à terme, les tarifs pourraient s’avérer plus efficaces que les demi-mesures des sanctions actuelles, souvent affaiblies pour obtenir un vote unanime.

Commentaires

0
Actif : 0
Loader
Soyez le premier à laisser un commentaire.
Quelqu'un est en train de taper...
No Name
Set
il y a 4 ans
Modérateur
This is the actual comment. It's can be long or short. And must contain only text information.
(Edité)
Votre commentaire apparaîtra une fois approuvé par un modérateur.
No Name
Set
2 years ago
Modérateur
This is the actual comment. It's can be long or short. And must contain only text information.
(Edité)
Charger plus de réponses
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.
Charger plus de commentaires
Loader
Loading

George Stephanopoulos throws a fit after Trump, son blame democrats for assassination attempts

Par
Ariela Tomson

George Stephanopoulos throws a fit after Trump, son blame democrats for assassination attempts

By
Ariela Tomson
No items found.