LA SERBIE ÉBRANLÉE ! La Russie RIPOSTE PAR LE FEU Aux Livraisons D’Armes Serbes À L’Ukraine !

Jun 3, 2025
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Aujourd’hui, des développements importants nous parviennent de Serbie.

Une explosion a secoué la plus grande usine de munitions du pays, à peine un jour après la publication d’un rapport cinglant des services de renseignement russes accusant la Serbie de livrer des armes à l’Ukraine. Ce qui suivra pourrait bien déterminer l’avenir du pays, entraînant soit un changement de cap, soit une plus grande isolation — une situation qui inquiète Moscou, qui craint de perdre son point d’appui dans les Balkans occidentaux.

Dans ce qui semble être une confrontation qui s’intensifie rapidement, la Russie pourrait être en train de perdre l’un de ses alliés européens de longue date. Tout récemment, une puissante explosion a frappé l’usine de munitions Krusik à Valjevo, en Serbie. L’explosion, survenue tôt dans la matinée, a blessé sept employés qui ont été transportés d’urgence à l’hôpital. Krusik est un fabricant d’armement public dont les produits, notamment des obus de mortier de 120 mm et des roquettes Grad G-2000, ont été filmés en usage par les forces ukrainiennes sur le champ de bataille. Cet événement dépasse largement le simple accident industriel : il marque un tournant dans les relations entre Moscou et Belgrade.

L’explosion est survenue moins de 24 heures après une déclaration directe du Service russe de renseignement extérieur, accusant les entreprises serbes d’approvisionner secrètement l’Ukraine en grandes quantités de munitions d’artillerie et d’armes légères. Selon les services russes, la Serbie aurait utilisé des certificats d’utilisateur final falsifiés et acheminé les livraisons via des intermédiaires en Pologne, en Tchéquie et en Bulgarie. Le communiqué russe a vivement critiqué Belgrade pour avoir sapé des relations historiquement proches et l’a accusé de profiter du sang de peuples frères. Le timing — une déclaration suivie quelques heures plus tard par l’explosion de Krusik — suggère fortement qu’il ne s’agit pas d’une coïncidence, mais d’un acte de sabotage coordonné, destiné à punir et à intimider.

Les relations russo-serbes se détériorent depuis le début de la guerre à grande échelle en Ukraine. Bien que l’opinion publique serbe reste largement pro-russe et que Belgrade dépende encore du gaz russe, le président Aleksandar Vučić tente de maintenir un équilibre diplomatique délicat. La Serbie affiche une neutralité officielle et continue d’exprimer sa volonté de rejoindre l’Union européenne. Cependant, le récent déplacement de Vučić à Moscou pour assister au défilé du 9 mai a suscité la colère des dirigeants européens, dont la cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, qui ont exprimé leur vive désapprobation. Dans le même temps, les visites de diplomates européens à Belgrade se sont multipliées, accroissant la pression sur la Serbie pour qu’elle prenne position. Par ailleurs, les positions ambigües de Belgrade sur des sujets régionaux sensibles, comme la Republika Srpska ou le Kosovo, n’ont fait qu’attiser la frustration de Moscou.

Dans ce contexte tendu, la publication par la Russie de ses accusations concernant les livraisons d’armes semble soigneusement calculée. Depuis des années, il est de notoriété publique que des munitions serbes parviennent à l’Ukraine — les premiers rapports remontent à moins d’un mois après le début de l’invasion russe. Les révélations continuent : en février, 3 500 roquettes M-21 auraient été repérées en Ukraine, et des obus de mortier de 120 mm récemment découverts portaient les marques de la même usine Krusik qui a explosé.

Les responsables serbes nient systématiquement toute vente directe, affirmant que les armes sont cédées à des tiers autorisés. Le président Vučić a déclaré que chacun devait comprendre qu’un jour ou l’autre, des munitions serbes pouvaient se retrouver sur n’importe quel champ de bataille.

Mais la situation semble désormais évoluer. Si la Serbie devait rompre officiellement ses liens militaires avec la Russie et s’aligner entièrement sur l’UE, cela pourrait ouvrir de nouvelles perspectives économiques et politiques. Des ventes d’armes directes à l’Ukraine pourraient dynamiser l’économie serbe et relancer son processus d’adhésion à l’Union. Mais un tel choix aurait un prix. Depuis des décennies, la Serbie constitue une tête de pont stratégique pour la Russie dans les Balkans. Moscou y a investi lourdement — pas seulement dans l’énergie ou l’armement, mais aussi dans la propagande, les opérations d’influence et le potentiel de déstabilisation régionale. Si Belgrade choisissait résolument de se tourner vers l’Ouest, la Russie réagirait très probablement en attisant les tensions nationalistes en Serbie, notamment autour du Kosovo ou de la Bosnie, menaçant ainsi la stabilité de toute la région.

En somme, ce qui a commencé par une dénonciation de la Russie s’est transformé en acte de violence aux implications stratégiques claires. Le sabotage de l’usine Krusik n’est pas qu’un avertissement : c’est un message écrit en feu et en éclats d’obus. La Serbie se trouve désormais à un carrefour. Elle doit choisir entre céder à la pression russe et renoncer à son commerce d’armes avec l’Ukraine, ou chercher refuge dans l’unité européenne, au risque de provoquer la colère de Moscou. La suite déterminera non seulement l’avenir de la Serbie, mais aussi l’équilibre sécuritaire des Balkans.

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